Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

EN COREE, "PAYS DU MATIN FRAIS"

1 novembre 2013

UN PAYS DE COULEURS

UN PAYS DE COULEURS 

Quand on aborde la Corée, on est frappé de la place prises par  les couleurs vives dans de multiples objets de la vie quotidienne.

 Nous avons déjà décrit la palette des orangés, des roses, des mauves, des violets des équipements des randonneurs, mais c’est vrai aussi de vêtements du quotidien. Si actuellement, les couleurs sombres dominent largement dans les rues de SEOUL, c’est sans doute un effet de la mode occidentale qui uniformise la planète ; les portants de bien des magasins, les étals de bien des marchands de chaussures témoignent du goût originel pour  les couleurs vives.

2013_10_20_20

 

IMG_0852

Ce sont aussi les toits des maisons de certains quartiers …

IMG_1282

… ou des décorations florales à base de chrysanthèmes qui utilisent abondamment  les couleurs.

IMG_0440

Bien des éléments manifestent ce goût ancré des Coréens pour la couleur.

* Le tissu chatoyant des costumes traditionnels :

IMG_0055

 

IMG_9879

* La décoration  extérieure ou de l’intérieur des temples  bouddhistes :

IMG_0859

 

IMG_0975

* et évidemment des produits de la nature comme les mandarines ou le piment :

IMG_1352

 

IMG_0680

Nous laissons à Martine PROST, auteur de l’ouvrage « Scènes de Vie en Corée » son mot éclairant sur cette séduisante réalité chromatique :

 « L’énergie, elle est immédiatement perceptible en Corée. Le « ki », on le ressent dans la force de caractère des Coréens. Il ressort dans les couleurs primaires utilisées…Les couleurs vives et chaudes… attisent l’âme… réchauffent l’esprit et le revitalisent si on se laisse pénétrer sans réticence par la force qui s’en dégage. »

 

Carte_de_Cor_e_du_Sud__RETOUR_EN_FRANCE

Voilà ce sera notre dernier article avant que l’on regagne la France et la Bretagne.

Merci de nous avoir accompagnés. A l’occasion, nous partagerons volontiers toutes nos découvertes, nos impressions sur un pays que, sans l’idéaliser, nous avons trouvé attachant.

Nous n’avons évidemment, sur ce blog,  proposé qu’une vision très partielle et personnelle de la Corée du Sud. Nous ne pouvons que vous encourager- comme nous le ferons nous-mêmes -  à continuer de vous informer sur le « Pays du matin frais ».

En guise de dernier clin d’œil, nous partageons cette photo.

IMG_2202

 

 

 

Publicité
Publicité
31 octobre 2013

DMZ

DMZ 

Notre journée du mercredi 30 octobre est consacrée à la situation militaire passée et actuelle de la péninsule coréenne.

C’est dans le cadre d’une excursion organisée que nous allons visiter trois lieux.

D’abord, à SEOUL, le Mémorial des guerres de Corée (photos 1, 1 bis), un grand bâtiment qui commémore notamment sur tout un niveau la guerre fratricide de 1950-1953. L’actualité n’y est pas oubliée puisqu’un petit espace est consacrée à la revendication par la Corée du Sud de DOK-DO, un groupe d’ilôts rocheux en Mer de l’Est que SEOUL se dispute avec TOKYO. Et, dans ce musée, on n’oublie pas de vous faire poser devant une grande photo de DOK-DO en agitant des petits drapeaux sud-coréens !

IMG_2162

 

IMG_2164

Quittant SEOUL, nous prenons alors la direction du nord-ouest pour la zone de la DMZ, la ligne démilitarisée qui depuis 1953 sépare les deux Corées. La DMZ, large de 4km, s’étendant sur 240km à travers la presqu’île, n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres de SEOUL. De part et d’autre de cette zone, les deux armées sont sur le pied de guerre. Officiellement les deux pays sont toujours en guerre, seul un armistice a été conclu.

Nous  ferons deux arrêts dans la DMZ. Le premier pour voir le « Pont de la liberté » qui enjambe le fleuve séparant, à cet endroit, les deux Corées (photo 2). C’est par ce pont que les prisonniers de guerre regagnèrent le Sud en 1953.A proximité sur les barbelés flottent des milliers de rubans multicolores accrochés par des Sud-Coréens ; ils contiennent des messages à l’adresse de membres de leurs familles restés au Nord (photo 3).

IMG_2166

 

IMG_2174

L’après-midi, conduits par un militaire sud-coréen et encadré par G’I, nous nous rendons, dans la JSA (Joint Security Area), à PANMUNJEON ; un espace réduit au milieu de la DMZ qui fut le lieu de la signature de l’armistice de 1953 et est aujourd’hui celui des rencontres nord-sud de négociations.

Les prises de vues sont très réglementées dans la DMZ ; et la photo 4 est un cliché autorisé. Elle est prise depuis les marches du bâtiment de Corée du Sud vers le bâtiment de Corée du Nord, au dernier plan. Entre les deux, les baraquements bleus de l’ONU où se déroulent les négociations.

Sur la photo 5, dans le baraquement central, la table des négociations, à l’extrémité de laquelle se tient immobile un soldat sud-coréen ; les  Nords-Coréens sont plus à distance. Le seul que nous avons aperçu était au loin sur les marches du bâtiment de son pays, nous observant à la jumelle.

IMG_2187

 

IMG_2184

Ce que l’on ressent à l’issue d’une telle visite est mêlé. Bien sûr, on pense à la vie des populations du Nord, aux familles séparées… Quant à la perception de la tension entre les deux Corées, elle n’est  pas écrasante ; la ressentirait-on sur place, si on n’en connaissait pas antérieurement la teneur ? Au pied du mur de séparation ou aux checks-points en Palestine  pas de tourisme organisé ou de boutiques de souvenirs comme ici ; la tension y est autrement palpable.

Autre aspect étonnant, celui qu’offre cette DMZ du point de vue écologique. Aucune activité humaine ne s’y déroulant depuis 60 ans, elle est devenue un sanctuaire de nature où la faune et la flore se développent librement. Le paradoxe de la guerre qui protège la nature !

30 octobre 2013

RETOUR A SEOUL

RETOUR A SEOUL 

Carte_de_Cor_e_du_Sud_du_Blog___SEOUL_RETOUR

Lundi matin 28 octobre, nous avons pris le bus pour SEOUL ; 201 km parcourus en deux heures par des autoroutes qui, avec les viaducs et les tunnels, se jouent des montagnes et des vallées.

Le temps a changé depuis le ciel clair de SOKCHO et laissé la place dans la capitale à une atmosphère grise et polluée.

IMG_2082

Mardi 29 octobre, nous partons visiter un grand temple dans le sud de SEOUL, BONGEUN-SA. Il est surprenant de découvrir en pleine ville, à flanc de coteau, ce sanctuaire datant de 794 et reconstruit depuis à plusieurs reprises.

IMG_2104

 

IMG_2127

C’est un havre de paix dans l’agitation urbaine ; dans certains secteurs du temple on pourrait se croire en pleine nature mais, la plupart du temps, il est quand même difficile au regard de s’abstraire du contraste avec le bâti contemporain  qui lui aussi a son intérêt.

IMG_2099

 

IMG_2136

A la sortie du sanctuaire bouddhiste nous faisons une incursion rapide au COEX, immense complexe d’expositions, d’affaires et de commerce, en partie souterrain et dont la superficie doit se mesurer en hectares. Gigantesque, démesuré !

Nous avons préféré l’atmosphère du marché aux plantes médicinales de GYEONG-DONG. Feuilles, herbes, racines, fleurs, champignons, petits bouts de bois sont méticuleusement présentés ; tous ont des vertus reconnues par la médecine traditionnelle asiatique.

IMG_2142

 

IMG_2147

IMG_2150

 

29 octobre 2013

NAKSAN

NAKSAN  

En ce dimanche matin 28 octobre, nous participons à la messe dans une église catholique proche. L’assistance est nombreuse, essentiellement féminine, peu de jeunes si ce n’est les deux choristes filles. Tout le monde chante. Une longue homélie. A la sortie, le célébrant, souriant, salue les fidèles d’une gracieuse courbette asiatique.

1

L’après-midi, nous partons vers NAKSAN, à une quinzaine de kilomètres au sud de SOKCHO, visiter un temple bouddhiste dont l’originalité est de se situer en bord de mer. Ce temple,  implanté aussi au cœur d’un espace boisé et dont l’origine remonte à 671, a souvent été victime d’incendies, si bien que ce sont des constructions bien rénovées que nous visitons ; le temps n’a pas encore patiné la vivacité des couleurs.

2

 

3

Deux statues retiennent particulièrement notre attention, celle de la déesse GWANEUM, la déesse de la Miséricorde qui, du haut de ses 15 mètres, contemple la Mer de l’Est. Et Celle d’un « BOUDDHA  aux milles bras », abritée dans un sanctuaire en contre- bas.

4

 

5

Sur les pignons du sanctuaire, est peinte la svastika bouddhique, très vieux symbole emprunté par bien des traditions religieuses dans le monde,  la croix  gammée.  Ce symbole du bouddhisme choque nos esprits européens par le poids d’horreurs qu’il porte dans notre Histoire depuis que les nazis en ont fait leur symbole en Allemagne dans les années 1920 à 1940. Ici bien sûr, rien de négatif dans la signification. Dans les temples bouddhistes, il règne une atmosphère très paisible ; le recueillement et la prière sont de mises.

7

 

6

Bien des points de vue de ce site sont des ravissements pour l’œil, avec la mer en fond de tableau.

8
9

Au pied du temple s’étend la longue plage de sable blanc de NAKSAN, une des plus belles de cette côte. Même s’il fait encore grand soleil, le fond de l’air commence à être frais, mais nous trempons quand même les pieds dans l’eau de la Mer de l’Est, faute de pouvoir y prendre un vrai bain. Nous ne voulions pas rater cette occasion avant de quitter cette côte et de reprendre demain le chemin de SEOUL.

10

28 octobre 2013

DECOUVERTE DE LA CUISINE COREENNE (2)

DECOUVERTE DE LA CUISINE COREENNE (2)  

Depuis que nous avons quitté SEOUL, et Alexis, nous avons poursuivi seuls nos expériences gastronomiques.

 Au hasard, le soir, lors de nos déambulations, nous avons testé nombre de petits restos. Un petit coup d’œil sur les photos des plats de l’affichage extérieur, car tout est écrit en coréen, pour  s’assurer qu’ils ne sont pas trop épicés (bannir le rouge, c’est du piment !), ensuite observer s’il y a des tables hautes car les tables basses coréennes exigent la souplesse de la position en tailleur qui peut nous être vite pénible - un conseil : pratiquer les postures de yoga dès son jeune âge ! - alors que le maniement des baguettes ne pose plus guère de soucis. !

5

Ainsi à GYEONGJU, nous avons apprécié un ssambap, la spécialité locale ; d’abord des parts individuelles : un  bol de riz chaud, une petite soupe de soja ainsi qu’un verre d’eau de riz tiède ; tout le reste est collectif et à partager : des ssams (toutes sortes de feuilles aux verts nuancés, soigneusement disposées ans de petits plats rectangulaires) et une trentaine de petites coupelles, mais seulement  deux très fines tranches de viande rosée 20gr !

Dès lors, il n’est pas difficile de comprendre la sveltesse des Coréens, très peu de protéines (lait, fromage, yaourts sont absents). Et il y a très peu de sucre. En Corée, ni entrée, ni dessert mais dans la rue, diverses dégustations possibles (beignets salés, sucrés).

6

A BUSAN, ce fut un repas de poisson (madeunhoe) : de fines lamelles de poisson cru déposées en dôme sur des filaments réfrigérés et les multiples banchan habituels. Mais aussi, des nouilles translucides (ça glisse des baguettes !), différentes sortes d’algues aux saveurs bien iodées, de minuscules fritures qui craquent sous la dent, des larves de ver à soie.

Tout est simultanément sur la table.

7

Alors que nous pensions le repas terminé, notre serveuse arrive et nous entretient longuement ; devant notre incompréhension, une autre, puis encore un serveur ; nous comprenons qu’il doit y avoir autre chose ; ce n’est pas fini ; petits regards sur les tables environnantes : ça fume ! On nous apporte alors au milieu de la table un réchaud à gaz et un caquelon en fonte… Quelques filaments de poireaux, des germes de soja, des arêtes de poisson nagent dans l’eau qui commence à frémir. Nous surveillons la cuisson  puis nous goûtons ; c’est la soupe faite des restes du poisson consommé ; c’est excessivement salé et épicé.

Notre ordre habituel est bouleversé (D’abord la soupe chez nous !) Ici sans doute on cherche à bien  assurer la digestion.

8

Dans nos divers hébergements, pas de petits déjeuners compris, sauf dans le premier hanok de JEONJU où le menu était identique à celui d’un dîner, notamment quant au nombre de banchan.

9

 Alors, chaque matin, nous avons opté pour un sachet de café au lait sucré instantané et des gâteaux secs achetés au « GS 25 », la petite supérette vite repérée qui nous fournira aussi nos pique-niques de déjeuner (sandwichs au pain de mie où la garniture peut avoir une touche coréenne, et bananes (des Philippines), souvent le seul fruit en vente dans ce type de commerce.

Les autres fruits (raisin, pommes, kakis, clémentines) s’achètent dans des étals – parfois des camionnettes mobiles- dans la rue.

La gastronomie coréenne n’est pas la nôtre ; elle a son charme, sa variété et sa cohérence propre. Elle procure du plaisir. Et il faut y ajouter toujours et partout, des serveurs tout sourire, ne maîtrisant aucun mot d’anglais mais ravis de nous avoir parmi eux - il est vrai que notre choix de restaurants n’a pas dû beaucoup respecter celui des « tours opérators ». Pas de problème, la plongée dans les habitudes alimentaires coréennes a été presque complète et peu à peu nous nous sommes accoutumés aux saveurs.

10

Publicité
Publicité
28 octobre 2013

DECOUVERTE DE LA CUISINE COREENNE

DECOUVERTE DE LA CUISINE COREENNE (1)  

 

Lors de notre première semaine à SEOUL, lorsque nous le retrouvions chaque soir après ses cours, Alexis s’est fait un plaisir de nous initier à la cuisine coréenne.  

Notre premier menu, un bibimbap (de bap = riz et  bibim = mélanger), une spécialité à base de légumes et d’un œuf au plat posé sur du riz dans un grand bol. La disposition des ingrédients rappelle les cinq couleurs primaires de la gastronomie coréenne : blanc, jaune, vert, rouge et noir qui représentent les cinq éléments : l’eau, la terre, le feu, le bois, le métal. Il faut mélanger tous les composants avant de manger ; pour limiter le côté épicé, on  introduit le goghugang (le piment)  avec parcimonie.

Ce bibimbap, plat individuel, est accompagné de banchan (accompagnements) notamment les kimchis, légumes fermentés dont la nature varie suivant les régions (choux, radios, épinards…) Les autres banchan peuvent être des germes de soja, des algues, du tofu, des larves de ver à soie, des petits plats d’épices, tout ce qui semble venir à l’esprit du chef. C’est très joli à l’œil.

1

Maintenant dégustons. Baguettes en main, suivant la dextérité de chacun, on mange son bibimbap en puisant au gré de ses envies - et de ses goûts ! - dans la multiplicité des coupelles disposées avec art sur la table.

2

Nous avons aussi partagé un « barbecue », le samgyeopsal que l’on ne trouve que dans certains restaurants.Dans ceux-ci, chaque table possède son grill (à gaz ou à braises) pour saisir la viande. Les serveurs mettent la viande à griller ; c’est aux convives d’en surveiller la cuisson, de retourner la viande, de la découper en petits morceaux (pinces et grands ciseaux sont fournis) ; parfois ils viennent aider des Occidentaux un peu embarrassés. Ensuite on passe à la dégustation, tout un art : on dispose les morceaux de viande dans une grande feuille de légume (ssam), salade, algue que l’on pose dans la main gauche ; on ajoute ail, poivron vert, kimchi ou tout ingrédient disposé dans les petites coupelles, tout ce qui est sur la table et qui peut rentrer dans la feuille. On enroule la feuille de salade et on mange.

3

Et pour boire ? D’abord de l’eau disposée systématiquement sur la table, dans des récipients en plastique, avant même que vous soyez assis, mais aussi de la bière ou du soju (alcool coréen à base de riz fort apprécié).

4

 

27 octobre 2013

RANDONNEE AU SEORAKSAN

RANDONNEE AU SEORAKSAN 

Quand on prévoit un voyage, il y a des sites emblématiques dont on rêve longtemps à l’avance et que l’on est impatient de découvrir. Le Parc national coréen du SEORAKSAN, pour nous, était de ceux-là. Il faut dire qu’étant fin octobre dans la région, notre fantasme n’en était que plus fort.

Eh bien, nous avons été comblés ! Un beau temps ensoleillé – il dure ainsi depuis le 7 octobre à deux journées près-  et un avancement idéal de l’embrasement de la végétation.

Seulement c’était samedi, et pour les Coréens, si la randonnée est une passion, en réaliser une dans le SEORAKSAN à cette saison relève presque d’un culte. Aussi dès l’entrée du parc, nous avons été happés dans un courant humain multicolore avec lequel nous sommes montés en deux heures et demie sur l’ULSANBAWI (873m seulement mais un dénivelé de 5-600 mètres en un peu plus de 4 km).

IMG_1769

Le chemin démarre le long d’une vallée au fond de laquelle le ruisseau est quasiment à sec.

IMG_1930

Avant d’entamer les premières pentes, un arrêt s’impose devant cette gigantesque statue d’un Bouddha de métal (15m de haut) et un détour par ce temple dont les couleurs rivalisent avec celles de la nature.

IMG_1775

IMG_1793

Le chemin est aménagé ; toutefois les passerelles et les escaliers de bois garnis de caoutchouc laissent assez souvent la place à des marches de pierres irrégulières. Il faut être attentif où poser les pieds. Mais attention car on ne peut s’empêcher de lever les yeux vers les feuillages éclairés en oblique par un doux soleil d’automne. Voyez les photos ; on ne sait où fixer son regard admiratif, tant les chênes, les charmes, les cerisiers mais surtout les érables – ah les érables !- déploient les couleurs chaudes d’une palette qui va du vert au rouge foncé en passant par le jaune, l’orangé et le vermillon.

IMG_1789

IMG_1802

IMG_1926

Dans une trouée de végétation, apparaît la barre granitique de l’ULSANBAWI. Et là, c’est le vert sombre des pins qui, de temps en temps, vient modérer le feu d’artifice des teintes chatoyantes.

IMG_1828

IMG_1914

La fin de l’ascension est raide, par un escalier métallique de 808 marches, rivé dans la paroi. Sur la minuscule plate-forme du sommet, c’est la ruée pour la photo- souvenir, avec le piton rocheux du sommet en arrière –plan. On ne pouvait y échapper !

IMG_1908

Une splendide journée de nature où la fréquentation très dense n’a pas empêché le plaisir de la randonnée ; elle était même un plus, permettant d’approcher un peu un aspect de l’âme coréenne.

Si vous venez en Corée, l’ascension de l’ULSANBAWI à l’automne est un incontournable !

27 octobre 2013

D'ANDONG à SOKCHO

D'ANDONG à SOKCHO  

Carte_de_Cor_e_du_Sud_du_Blog___SOKCHO

Vendredi matin 25 octobre, nous avons fait route vers notre dernière étape avant le retour à SEOUL. Quatre heures et demie de bus pour rallier SOKCHO sur la côte au nord-est du pays, cette fois en compagnie d’un groupe de Français de Haute-Savoie qui poursuivait là aussi son périple coréen.

Nous avons traversé des régions de montagnes plus affirmées, que l’autoroute franchit aisément par des ponts, des tunnels longs et multiples. Les Coréens maîtrisent le génie civil ! Entre les pentes boisées où le vert commence à virer, les petits espaces de plaines sont occupés par les rizières ou des activités industrielles.

A partir de GANGNEUNG, nous avons longé la côte en bordure de la « Mer de l’Est » (Ne dites pas à un Coréen qu’elle s’appelle aussi « Mer du Japon »).

Nous avons rencontré beaucoup de convois de soldats sur la dernière portion de route. Il faut dire que SOKCHO n’est qu’à soixante kilomètres de la ligne de démarcation d’avec la Corée du Nord.

IMG_1695

Après une installation dans un hôtel sur le port de SOKCHO, au pied du phare, nous avons commencé à découvrir ce lieu charmant avec son petit kiosque qui s’avance un peu dans le bleu intense et agité de la mer. Ce n’est pas la côte d’émeraude ! Autre réalité, la présence d’un lieu d’évacuation sur le promontoire du phare, en cas de tsunami. Même si la Corée est très peu sujette aux séismes mais ce n’est pas le cas du Japon voisin.

Sur le port, bordé de bateaux de pêche au lamparo, on rencontre des scènes de retour de pêche depuis longtemps oubliées chez nous mais aussi de nombreux magasins de poisson séché ou bien des restaurants où l’on choisit son poisson dans de grands aquariums avant qu’on ne vous le cuisine.

IMG_1737

IMG_1701

Avant de rentrer se reposer, un petit tour vers un quartier « historique » de SOKCHO, celui d’ABAI Village où s’étaient repliées des populations nord-coréennes au moment de la Guerre de 1950-1953. Il en résulte un entremêlement de petites constructions- sans doute provisoires à l’époque- aujourd’hui occupées partiellement par de petits restaurants populaires. C’est dans l’un d’eux que nous avons dégusté des rondelles de calamar farci. Très bon !

Retour par un pont tout neuf (2013) qui enjambe une partie du port et qui témoigne d’un beau savoir-faire technique.

IMG_1753

IMG_1749

26 octobre 2013

Réponses aux questions de Nicole

REPONSES AUX QUESTIONS DE NICOLE

Quelques éléments sous réserve de la limite de nos informations :

 

1-     Y a-t-il beaucoup de pratiquants en Corée ?

La Corée du Sud est un pays très tolérant en matière religieuse. On y trouve de nombreux cultes et de nombreuses sectes comme la célèbre secte MOON. Un certain nombre de Coréens sont athées. Aujourd’hui, un tiers de Coréens se dit catholique ou protestant. Les églises chrétiennes (dont on voit le soir tombé s’illuminer les nombreuses croix dans les villes) tiennent un rang important dans le monde tant par la taille des congrégations et par l’assistance aux offices que par le nombre de missionnaires actifs à ‘étranger.

IMG_1072

2-    Y a-t-il des rhododendrons ?

Ce n’était pas la saison de leur fleurissement mais il semble aussi y en avoir peu à la différence des azalées. Nous avons observé quelques feuillages en montant sur le Mont HALLASAN à JEJU ; nous y avons trouvé également des hortensias sauvages en sous- bois, émergeant du tapis de bambou nain.

 

IMG_1074

 

3-    Avez-vous vu des oiseaux ?

En fait peu et l’on s’est fait la réflexion. Dans les terres, ce sont les corbeaux que l’on a le plus souvent entendus. Et l’on a vu des groupes de mouettes sur la plage de BUSAN.

Par contre, il n’est pas rare de rencontrer dans les endroits boisés, près des temples, de petits écureuils à la fourrure différente de celle que nous connaissons.

Mais dans la campagne, aucune trace de bovins, porcins, moutons…

IMG_1104

 

 

IMG_1516

25 octobre 2013

ANDONG

ANDONG 

Carte_de_Cor_e_du_Sud_du_Blog___ANDONG

ANDONG

 

Jeudi 24 octobre, après deux heures de bus depuis GYEONGJU, nous sommes arrivés à ANDONG  pour une courte étape de vingt-quatre heures, le temps de passer l’après-midi à vingt-quatre kilomètres, au village traditionnel de HAHOE situé en pleine campagne rizicole

IMG_1562

.

IMG_1638

Si le village hanok de JEONJU, vu en début de semaine dernière, était un quartier de ville, celui-ci est bien rural, installé dans le méandre du fleuve  NAKDONGGANG qui crée une presqu’île.

IMG_1637
IMG_1607

Le village de HAHOE présente le double intérêt d’avoir conservé son caractère traditionnel tout en continuant à vivre. Ainsi se mêlent au long des ruelles bordées de murs de torchis maisons simples couvertes de paille de riz et maisons de familles plus aisées couvertes de tuiles noires.

IMG_1643
IMG_1605
IMG_1590
IMG_1598
IMG_1630

Et les 235 habitants de ce village vivent leur activité agricole entre traditions et modernité. En témoignent des scènes paysannes ancestrales comme des ajouts de construction style bungalows. Ce n’est pas un musée mais une vie actuelle authentique dans ses divers aspects. Un tableau de plus de la réalité coréenne d’aujourd’hui.

IMG_1577
IMG_1645

          ANDONG est aussi célèbre pour son festival  international de danses masquées. A l’origine de cette manifestation, un rituel chamaniste dont la fonction était complexe, à la fois propitiatoire pour demander à la divinité locale de bonnes récoltes et divertissante pour le peuple. Les masques représentaient les personnages de la société de l’époque et servaient à les parodier ; un exutoire populaire dans l’ordre établi.

IMG_1560
IMG_1573
IMG_1649

.

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
EN COREE, "PAYS DU MATIN FRAIS"
Publicité
Archives
Publicité