ANDONG
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Jeudi 24 octobre, après deux heures de bus depuis GYEONGJU, nous sommes arrivés à ANDONG pour une courte étape de vingt-quatre heures, le temps de passer l’après-midi à vingt-quatre kilomètres, au village traditionnel de HAHOE situé en pleine campagne rizicole
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Si le village hanok de JEONJU, vu en début de semaine dernière, était un quartier de ville, celui-ci est bien rural, installé dans le méandre du fleuve NAKDONGGANG qui crée une presqu’île.
Le village de HAHOE présente le double intérêt d’avoir conservé son caractère traditionnel tout en continuant à vivre. Ainsi se mêlent au long des ruelles bordées de murs de torchis maisons simples couvertes de paille de riz et maisons de familles plus aisées couvertes de tuiles noires.
Et les 235 habitants de ce village vivent leur activité agricole entre traditions et modernité. En témoignent des scènes paysannes ancestrales comme des ajouts de construction style bungalows. Ce n’est pas un musée mais une vie actuelle authentique dans ses divers aspects. Un tableau de plus de la réalité coréenne d’aujourd’hui.
ANDONG est aussi célèbre pour son festival international de danses masquées. A l’origine de cette manifestation, un rituel chamaniste dont la fonction était complexe, à la fois propitiatoire pour demander à la divinité locale de bonnes récoltes et divertissante pour le peuple. Les masques représentaient les personnages de la société de l’époque et servaient à les parodier ; un exutoire populaire dans l’ordre établi.
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