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EN COREE, "PAYS DU MATIN FRAIS"
28 octobre 2013

DECOUVERTE DE LA CUISINE COREENNE (2)

DECOUVERTE DE LA CUISINE COREENNE (2)  

Depuis que nous avons quitté SEOUL, et Alexis, nous avons poursuivi seuls nos expériences gastronomiques.

 Au hasard, le soir, lors de nos déambulations, nous avons testé nombre de petits restos. Un petit coup d’œil sur les photos des plats de l’affichage extérieur, car tout est écrit en coréen, pour  s’assurer qu’ils ne sont pas trop épicés (bannir le rouge, c’est du piment !), ensuite observer s’il y a des tables hautes car les tables basses coréennes exigent la souplesse de la position en tailleur qui peut nous être vite pénible - un conseil : pratiquer les postures de yoga dès son jeune âge ! - alors que le maniement des baguettes ne pose plus guère de soucis. !

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Ainsi à GYEONGJU, nous avons apprécié un ssambap, la spécialité locale ; d’abord des parts individuelles : un  bol de riz chaud, une petite soupe de soja ainsi qu’un verre d’eau de riz tiède ; tout le reste est collectif et à partager : des ssams (toutes sortes de feuilles aux verts nuancés, soigneusement disposées ans de petits plats rectangulaires) et une trentaine de petites coupelles, mais seulement  deux très fines tranches de viande rosée 20gr !

Dès lors, il n’est pas difficile de comprendre la sveltesse des Coréens, très peu de protéines (lait, fromage, yaourts sont absents). Et il y a très peu de sucre. En Corée, ni entrée, ni dessert mais dans la rue, diverses dégustations possibles (beignets salés, sucrés).

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A BUSAN, ce fut un repas de poisson (madeunhoe) : de fines lamelles de poisson cru déposées en dôme sur des filaments réfrigérés et les multiples banchan habituels. Mais aussi, des nouilles translucides (ça glisse des baguettes !), différentes sortes d’algues aux saveurs bien iodées, de minuscules fritures qui craquent sous la dent, des larves de ver à soie.

Tout est simultanément sur la table.

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Alors que nous pensions le repas terminé, notre serveuse arrive et nous entretient longuement ; devant notre incompréhension, une autre, puis encore un serveur ; nous comprenons qu’il doit y avoir autre chose ; ce n’est pas fini ; petits regards sur les tables environnantes : ça fume ! On nous apporte alors au milieu de la table un réchaud à gaz et un caquelon en fonte… Quelques filaments de poireaux, des germes de soja, des arêtes de poisson nagent dans l’eau qui commence à frémir. Nous surveillons la cuisson  puis nous goûtons ; c’est la soupe faite des restes du poisson consommé ; c’est excessivement salé et épicé.

Notre ordre habituel est bouleversé (D’abord la soupe chez nous !) Ici sans doute on cherche à bien  assurer la digestion.

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Dans nos divers hébergements, pas de petits déjeuners compris, sauf dans le premier hanok de JEONJU où le menu était identique à celui d’un dîner, notamment quant au nombre de banchan.

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 Alors, chaque matin, nous avons opté pour un sachet de café au lait sucré instantané et des gâteaux secs achetés au « GS 25 », la petite supérette vite repérée qui nous fournira aussi nos pique-niques de déjeuner (sandwichs au pain de mie où la garniture peut avoir une touche coréenne, et bananes (des Philippines), souvent le seul fruit en vente dans ce type de commerce.

Les autres fruits (raisin, pommes, kakis, clémentines) s’achètent dans des étals – parfois des camionnettes mobiles- dans la rue.

La gastronomie coréenne n’est pas la nôtre ; elle a son charme, sa variété et sa cohérence propre. Elle procure du plaisir. Et il faut y ajouter toujours et partout, des serveurs tout sourire, ne maîtrisant aucun mot d’anglais mais ravis de nous avoir parmi eux - il est vrai que notre choix de restaurants n’a pas dû beaucoup respecter celui des « tours opérators ». Pas de problème, la plongée dans les habitudes alimentaires coréennes a été presque complète et peu à peu nous nous sommes accoutumés aux saveurs.

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Commentaires
A
La gastronomie asiatique n'a plus de secrets pour vous! Bravo pour votre immersion totale. Quand on ne comprend pas la langue et qu'on ne peut s'exprimer en anglais, on se retrouve rapidement devant des mets inconnus à ne pas toujours savoir ce qu'on mange... Mais c'est l'aventure et c'est très chouette que vous vous soyez plongés entièrement dans la culture coréenne. Bises à vous trois.
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